Votations du 7 mars 2021: prises de positions du PLR GE

Cyril Aellen représentera le PLR à l'élection complémentaire au CE le 7 mars prochain 

«Nous traversons une situation particulièrement difficile, une crise sociale et économique, ainsi qu’une crise de confiance envers nos autorités. Il est avant tout nécessaire de rétablir la confiance pour pouvoir affronter ces crises. Je me sens aujourd’hui apte à relever ces défis.»  

 Cyril Aellen a convaincu les délégués du PLR qui l'ont désigné ce soir pour défendre le programme et les valeurs du parti libéral-radical dans la course à l'élection complémentaire le 7 mars prochain. L'expérience et les compétences de Cyril Aellen seront précieuses afin de permettre au Conseil d'Etat de fonctionner à nouveau de manière collégiale.  Cyril Aellen  pourra compter sur le soutien de notre conseillère d'Etat Nathalie Fontanet pour parvenir à conserver un deuxième siège PLR lors de cette élection.

Le PLR tient à remercier Gilles Rufenacht de s'être porté candidat et d'avoir ainsi permis au débat démocratique de s'exprimer. 
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Un peu plus tôt dans la soirée, les délégués ont pris position sur les objets soumis à votation le 7 mars prochain.

Ils ont ainsi refusé la loi sur l’indemnisation pour perte de revenus liée aux mesures de lutte contre le coronavirus, du 25 juin 2020. Cette loi vise à indemniser la perte de revenus des personnes qui ne sont pas couvertes par les autres mesures en lien avec le coronavirus, notamment les RHT, les APG, le chômage et l’aide sociale. La loi telle que votée par le Grand Conseil prévoyait le versement d’une indemnité plafonnée à 4000 francs  par personne, avec un fonds maximal de 15 millions à disposition pour la période de mi-mars à mi-mai. Si 70% des personnes pouvant prétendre à ces indemnités séjournent à Genève légalement, ce n'est pas le cas pour les 30% restantes.  C'est pourquoi, les députés PLR ont déposé un amendement demandant que les bénéficiaires de ces aides indiquent le nom de leur employeur afin que ceux-ci assument pleinement leur obligation. Pour le PLR, il est intolérable de cautionner le travail au noir. L'amendement a pourtant été refusé par une majorité de gauche, la loi est passée et l'UDC et le MCG ont lancé un référendum. Il faut encore préciser que depuis le lancement de ce texte au printemps dernier, tous les partis du Grand Conseil à l'exception du MCG ont voté un crédit exceptionnel de 12 millions destiné à permettre aux associations en lien direct avec le terrain d'aider les personnes en situation de précarité. Les délégués refusent donc de verser 15 millions d'aide supplémentaire qui s'ajouteraient au 12 millions fraîchement votés. 


Les délégués se sont également prononcés sur les objets fédéraux


Ils ont refusé l’initiative populaire «Oui à l'interdiction de se dissimuler le visage», considérant que si le port du voile intégral était l’expression d’un courant fondamentaliste de l’Islam, du refus de s’intégrer et que cela ne correspondait pas aux valeurs d’ouverture et d'égalité entre hommes et femmes de la Suisse, il s'agissait là d'un problème très rare qui ne justifiait pas de modifier la Constitution. Le PLR lui préfère le contre-projet du parlement qui a l'avantage de proposer des mesures ciblées, notamment celles de rendre obligatoire de montrer son visage lors d'une identification ( contrôle à la frontière ou dans les transports publics), la personne qui refuserait de le faire encourrait jusqu'à 10'000 francs d'amende. 

Les délégués ont en revanche accepté la modification de la loi sur les services d'identification électronique. Cette loi vise à établir des moyens d’identification électronique (« e-ID ») permettant à la population de s’identifier de façon sûre et simple dans le monde virtuel avec des données confirmées par l’État. Le projet est basé sur un partage des tâches entre le secteur privé et le secteur public, l’Etat n’ayant pas les moyens de produire lui-même les supports technologiques requis. Pour le PLR, il s'agit d'une modification nécessaire aujourd'hui et qui présente des garde-fous satisfaisants. 

Enfin les délégués ont accepté l'Accord de partenariat économique de large portée entre les États de l'AELE et de l'Indonésie. Cet accord confiera à la Suisse un avantage concurrentiel notamment vis a vis de l’UE et des Etats-Unis. Il faut préciser qu'il s'agit d'un accord historique, puisque c'est la première fois que l'Indonésie s'engage à appliquer des règles de commerce et de développement durable dans un accord de libre-échange, incluant une clause spécifique pour l'huile de palme, imposant un critère environnemental de durabilité dans son mode de production.

Bertrand Reich, 
Président